Coups de projecteur 2021


S'ouvrir à la nouveauté

Le 5 Septembre 2021

« Effata, ouvre-toi » Ce sont les mots que prononce Jésus dans l’Evangile de ce dimanche. C’est une belle manière de nous laisser interpeller en cette nouvelle année qui se présente devant nous. La rentrée est un « temps pour changer » et c’est le moment opportun 1 pour nous ouvrir à la nouveauté.

 

Pour moi, la rentrée 2021-2022 est un nouveau départ dans ma vocation de prêtre. En devenant votre curé, j’inaugure avec vous une nouvelle page de l’histoire de nos paroisses. Pour autant, je souhaite poursuivre la dynamique de transformation missionnaire engagée ces dernières années avec le Père Guillaume et l’équipe d’animation pastorale. Un certain nombre d’entre vous ont expérimenté la joie de la mission en accueillant dans leur maison des voisins qui n’ont pas encore fait la rencontre avec Jésus.

 

« Pour une paroisse accueillante qui partage la joie de Dieu à ses voisins »

 

Telle est la vision qui oriente notre marche et la mission de nos paroisses. Cette vision est d’autant plus pertinente à l’heure où la crise sanitaire conduit au repli sur soi. Dans un monde blessé et souffrant et qui perçoit de plus en plus sa vulnérabilité, notre Église devient une « oasis de miséricorde » en étant accueillante à chacun, en annonçant l’Evangile du Salut en Jésus-Christ et en tissant des liens fraternels. Quel défi pour nous et quelle espérance ! Soyons en sûrs : « Dieu a pour nous un avenir et une espérance » (Jr 29, 11) car Il est celui qui fait « toutes choses nouvelles » (Ap 21,5)

 

Ouvrons nous à la nouveauté de Dieu et laissons nous surprendre !

 

P. Jean-Emmanuel


Prier pour l'Afghanistan

Le 29 août 2021

La conquête de l’Afghanistan par les talibans est une tragédie de plus dans l’histoire de ce pays et un événement politique majeur pour la paix dans le monde.

 

La Conférence des évêques de France invite les catholiques et plus largement, tous les hommes et les femmes de bonne volonté, à prier pour ce pays et ses habitants, en particulier pour celles et ceux qui seront le plus menacés par ce nouveau pouvoir et par l’idéologie qu’il porte. Nous pensons notamment aux femmes, aux jeunes filles, à tous ceux qui portaient, jusqu’à ce jour, la voix de la liberté, de la dignité humaine et des droits de l’homme, et aux chrétiens de ce pays. Nous prions pour que l’Afghanistan puisse se construire dans le respect des personnes, hommes, femmes et enfants et de leurs droits, en particulier celui de la liberté religieuse.

 

Nous nous réjouissons de l’engagement du Président de la République à ce que les Afghans ayant aidé la France et ses forces, soient accueillis sur notre sol national et qu’il leur soit offert de s’intégrer à notre nation autant qu’ils le souhaiteront.

 

Nous voulons nous souvenir tout spécialement des soldats français qui ont donné leur vie sur le sol afghan afin de protéger notre pays du terrorisme, mais aussi pour servir la paix auprès de la population afghane. Nous pensons particulièrement à leur famille aujourd’hui.

 

La Conférence des évêques de France invite à ne pas oublier dans la prière les autres pays en guerre civile comme l’Éthiopie, si cruellement déchirée, le Liban, en recherche d’un nouveau système politique et en grande crise économique et sociale, et Haïti, qui a besoin de l’aide de tous.

 

Pour la Conférence des évêques de France :

Mgr Éric de Moulins-Beaufort,

Archevêque de Reims,

Président de la Conférence des évêques de France.

 

Source  : http://diocesedetours.catholique.fr/actualites/detail-de-lactualite/afghanistan/


Les sanctuaires marials, des lieux ‘rayonnants’

Le 22 Août 2021

« Les lieux où Marie se rencontre avec les hommes sont une manifestation particulière de sa maternité à leur égard, comme le sont aussi les maisons où elle habite, les maisons où l’on sent une présence particulière de la Mère. Ces lieux et ces maisons sont d’une grande variété, depuis les plus simples oratoires aménagés dans les habitations ou le long des routes, où resplendit l’image de la Mère de Dieu, jusqu’aux chapelles et aux églises construites en son honneur. Leur rayonnement peut s'étendre à un diocèse, à une nation entière, voire à plusieurs nations et jusqu’à plusieurs continents. Tels sont les sanctuaires mariaux. Y résonnent avec une force d’authenticité toute particulière ces paroles de la liturgie : « Tu es le grand honneur de notre race » (Judith 15,9).

 

L'histoire mariale de la France commence tôt! Une Vierge qui va enfanter", première apparition de Marie en Gaule, avant le Vè siècle. Plus de cent sites sont répertoriés dont N-D de l'Ile Bouchard, N-D des Victoires, à Paris, N-D du Laus, N-D de la Paix, N-D de Lourdes, N-D des Ardilliers à Saumur, Notre-Dame de Gray, Notre-Dame de la Treille, Notre-Dame de Thierenbach, au flanc des monts d'Alsace, N-D de la Médaille Miraculeuse, N-D du Puy, N-D de la Salette, N-D de Pontmain, N-D de Pellevoisin, N-D de Boulogne, N-D de Cotignac, N-D de Rocamadour, N-D de la Garde à Marseille….

 

source: https://www.mariedenazareth.com


Notre-Dame de Rocamadour

Notre-Dame de Rocamadour est une Vierge noire, avec les yeux fermés et avec l'enfant Jésus, assis sur son genou gauche. C'est une Vierge maiestas mariae, à l'expression hiératique et comme absente. La mère et le fils semblent couronnés.

 

Elle se trouve dans la chapelle Notre-Dame de Rocamadour (France), dans le complexe religieux formé par la basilique Saint-Sauveur, la crypte Saint-Amadour et plusieurs chapelles.

 

La Vierge de Rocamadour est liée aux chemins de Compostelle, ce qui a contribué à sa dévotion en Espagne et au Portugal, où elle est connue comme Notre-Dame de Rocamador1.

 

Depuis près de mille ans, au cœur du diocèse de Cahors, des pèlerins venus du monde entier marchent vers la Vierge Noire, Notre-Dame de Rocamadour. Ils découvrent ainsi une cité religieuse qui s’agrippe à la paroi du canyon de l’Alzou. A l’abri du rocher, Marie, tenant son fils Jésus sur le genou, les attend.

 

« Il existe des lieux que Dieu choisit afin qu’en eux les hommes fassent l’expérience de Sa présence et de Sa grâce. » disait Saint Jean-Paul II : le Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour semble être l’un de ces lieux.

 

Le Sanctuaire Notre-Dame de Rocamadour n’est pas simplement un lieu que l’on visite mais un lieu où l’on est visité par la Vierge Marie. Elle y transforme des vies, les remplit de l’amour de Dieu, accomplit des miracles, exauce les prières et donne « l’espérance ferme comme le rocher » L’ermite Saint Amadour dont les reliques peuvent être vénérées dans la basilique a été l’instigateur d’un pèlerinage millénaire.

 

Source : https://www.sanctuairerocamadour.com/saison-estivale/ 


Fête de l'Assomption à l'Île-Bouchard


Le Pape prie pour bâtir l'amitié sociale

Dans son intention de prière du mois de juillet 2021, le Saint-Père invite à devenir des «architectes du dialogue» et «architectes de l’amitié» pour résoudre les conflits, et s'attaquer aux causes de divisions dans la société et entre les personnes.

 

«Qui trouve un ami trouve un trésor, nous dit la Bible.

 

J'aimerais vous proposer d'aller au-delà des groupes d'amis et de construire l'amitié sociale si nécessaire à un bien vivre ensemble.

 

Renouveler notre rencontre, notamment avec les plus pauvres et les plus vulnérables. Ceux qui sont à la périphérie. Se démarquer des populismes qui exploitent l'angoisse des gens sans fournir de solutions, en proposant un mysticisme qui ne résout rien.

 

Fuir l'inimitié sociale qui ne fait que détruire et sortir de la "polarisation".

 

Cela n'est pas toujours facile, surtout aujourd'hui où une partie de la politique, de la société et des médias s'acharnent à créer des ennemis pour les renverser dans un jeu de pouvoir.

 

Le dialogue est le chemin pour regarder la réalité d'une manière nouvelle, pour vivre avec passion les défis de la construction du bien commun.

 

Prions afin que, dans les situations sociales, économiques, politiques et conflictuelles, nous soyons des architectes de dialogue et d’amitié, courageux et passionnés, des hommes et des femmes qui tendent toujours la main, et qu’il n’y ait plus d’espaces d’inimitié et de guerre.»

 

Source : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-06/pape-francois-intention-priere-juillet-mois-amitie-sociale-video.html


Saint Nicolas de Bourgueil

Des vents violents ont endommagé le clocher et le toit de l'église de Saint-Nicolas de Bourgueil samedi dernier.

Où en est-on quelques jours après ? Réponse du père Benoît Laurens, curé de la paroisse St Pierre en Bourgueillois : “ Samedi dernier, 19 juin 2021, à 14h environ, une tornade a traversé le village de Saint-Nicolas-de-Bourgueil. La force des vents a fait de gros dégâts, d’abord dans la campagne toute proche, touchant des maisons et des vignobles, puis d’autres maisons dans le bourg et l’église elle-même.

 

Le clocher avait cette particularité rare d’être en pierre de tuffeau. Hélas, il est tombé dans la nef de l’église, en créant une grande ouverture dans le toit. Les statues, les tableaux et le chemin de croix ont pu être épargnés ainsi que la chaire. Il faudra du temps et de l’argent pour la reconstruction de l’église, car ce qui est debout est malgré tout fragilisé. Malheureusement, j’ai appris hier que la reconnaissance de catastrophe naturelle n’a pas été acceptée car il n’y a pas eu de morts ou de blessés.

 

Mais qu’en est-il des traumatismes psychologiques ? C’est une grande épreuve que traversent les habitants de ce village ; aussi la perte de leur église les touche particulièrement car ils ont vécu des peines et des joies dans cette église, c’est un peu de leur âme et donc de leur histoire, qui est enlevée par cette tornade. Revient alors cette question : pourquoi Dieu a-t-il laissé faire cela ?

 

Je devais justement, ce soir-là, dans cette église, prêcher sur l’évangile de la tempête apaisée. Dans cet évangile, alors que le bateau s’enfonçait à cause de la tempête, les apôtres reprochaient à Jésus de dormir au fond de la barque. C’est alors que Jésus leur dénonça leur manque de foi, puis calma la tempête. Leur réaction n’alla pas plus loin que le bout de leur nez, ils ne virent que le sensationnel : « Qui est-il donc, celui-ci, pour que même le vent et la mer lui obéissent ? » (Mc 4,41).

 

À Saint-Nicolas-de-Bourgueil, la tempête a touché l’église, mais elle n’a pas été arrêtée. Faudrait-il reprocher à Dieu son apparente inaction ? Serions-nous plus grands que Dieu pour lui envoyer une convocation pour un débriefing ? Que savons-nous réellement de l’action de Dieu ? Je constate aujourd’hui que personne n’est mort, que les gens ont resserré leurs relations et leur entraide dans cette épreuve, je constate que l’Église, comme la barque des apôtres, a été touchée, mais n’a pas coulé.

 

L’extraordinaire n’est pas que Jésus fasse du sensationnel, comme commander aux éléments, l’extraordinaire est qu’il est présent avec nous dans la barque, dans l’Église, et que sa vie donnée nous permet de traverser les épreuves.

 

Père Benoît Laurens, curé de la paroisse St Pierre en Bourgueillois


Qui était Saint Irénée ?

Irénée venait de loin : Smyrne, en Asie Mineure (aujourd’hui Izmir, Turquie). Il n’est pas le premier évangélisateur de Lyon, mais rejoint une toute jeune communauté pour l’aider à grandir dans son attachement au Christ. Était-il envoyé par le vieil évêque Polycarpe, comme on le dit parfois ? En tout cas, c’est sans doute à cause du Christ et de l’Évangile qu’il a accepté de quitter sa terre et de partir pour l’Occident, Rome d’abord probablement, puis Lyon dont l’évêque, Pothin, venait de mourir avec les autres martyrs de 177. Y vivait-il déjà depuis quelques mois ? En tout cas, pour répondre à l’appel de cette Église sans pasteur, Irénée pose ses valises à Lyon, vérifiant ce qu’un texte anonyme de l’époque, la Lettre à Diognète, disait des chrétiens : « Chaque terre leur est une patrie… ».

 

Il est venu comme un migrant : rien dans la besace, sinon l’Évangile. Il ne connaissait ni le pays, ni la langue, ni les gens. Mais il savait qu’il trouverait des frères. Il se met à leur service, en devient le pasteur pour au moins 20 ans, jusqu’à sa mort.

 

Confronté aux croyances des gnostiques, il réagit comme un missionnaire, en consentant au voyage intérieur pour comprendre cette terre inconnue qu’est la gnose chrétienne qu’il avait aussi à évangéliser.

 

Avec pour boussole l’Évangile et pour ancre, la foi des apôtres, il en fait un exposé critique, dénonce et réfute ce qu’elle dit faussement de Dieu, des humains, du Christ, du salut. Il y acquiert la certitude qu’un chrétien, jusqu’aux confins de la terre, quelles que soient sa langue et sa culture, garde le lien à l’Église primitive et à la foi des témoins oculaires, compagnons du Christ. Il apprend à ses contemporains à discerner qui garde ce lien et qui ne le garde pas. Il leur apprend à lire l’Écriture en Église et à y trouver Jésus.

 

Source : https://lyon.catholique.fr/actualites/annee-saint-irenee/2019/05/22/qui-est-saint-irenee


Merci père Guillaume ! Bienvenue père Jean-Emmanuel !

 

 

 

 

 

Remercions le père Guillaume pour ses huit années au service de nos paroisses et souhaitons la bienvenue au père Jean-Emmanuel qui nous rejoindra en septembre.

 

Grâce à eux, notre communauté continue son cheminement de foi et d’évangélisation !


Concert de la Maîtrise de la cathédrale de Tours

La Maîtrise de la cathédrale de Tours donnera un concert en l'église du Christ-Roi (Tours Nord), vendredi 25 juin, à 20h.

Entrée libre.

Une quête sera organisée à l'issue de celui-ci au profit de la paroisse.

 

CONTACT : Tél. 06 09 12 10 44


Mgr Jordy veut rencontrer les jeunes chrétiens (3 et 4 Juillet 2021)

Notre archevêque souhaite rassembler les jeunes chrétiens du diocèse engagés dans leur foi.

Vous êtes confirmés ? Vous avez entre 15 et 35 ans ? Venez ! C’est l'occasion de rencontrer d'autres jeunes chrétiens, de faire connaissance avec Mgr Jordy et de vivre un moment de joie.

Le thème : Frères, soyez joyeux !

 

Un événement à ne pas manquer comme l'explique ici le Père Christophe Raimbault, vicaire général


Loi de bioéthique : l'appel de Mgr de Germay aux catholiques de France

Alors que le projet de loi de bioéthique revient à l’Assemblée nationale le 1er juin, l’archevêque de Lyon appelle les chrétiens à ne pas baisser les bras et à prier. Ce texte « ne doit pas nous décourager et encore moins nous démobiliser », exhorte-t-il.

 

Le retour prochain du projet de loi de bioéthique au Parlement a de quoi nous inquiéter, mais il ne doit pas nous décourager et encore moins nous démobiliser. Au-delà de la complexité des sujets abordés par les révisions successives de cette loi, il est bon de repérer quelques lignes de fond de ce qui est en train de se jouer.

 

La première concerne la fascination de la technologie. Éblouis par ce qu’elle permet de faire, nous ne voyons plus ce qu’elle induit. Le parallèle avec la crise écologique est pourtant éloquent. Les inventions du moteur à explosion, du plastique, du glyphosate, et bien d’autres, étaient à première vue pleines de promesses. On sait aujourd’hui combien ces « progrès » ont contribué au dérèglement des équilibres instables de la nature et de la biodiversité.

 

La nécessité d’une écologie intégrale

La même erreur se reproduit aujourd’hui avec les progrès de la biotechnologie. Ce qu’elle permet de réaliser sur l’embryon humain dès les premiers instants de son existence semble prodigieux. Mais, peu à peu, le regard s’obscurcit. Ce qui apparaît comme un « amas de cellules » est considéré comme un en-soi manipulable et déconnecté des relations qui le constituent. On ne voit pas que toutes ces manipulations touchent à son équilibre le plus intime, à son avenir, voire à celui de ses descendants s’il s’agit de modifier le génome. Ce n’est donc pas simplement l’environnement (ce qui environne l’être humain) qui est aujourd’hui menacé, c’est l’ensemble des créatures. D’où la nécessité d’une écologie intégrale qui prend soin, aussi, de l’être humain.

 

Source : https://www.famillechretienne.fr/36572/article/loi-de-bioethique-lappel-de-mgr-de-germay-aux-catholiques-de-france


Psaume du dimanche 23 mai

PSAUME –(Ps 103 (104), 1-2, 24-25, 27-28 , 29-30)

 

01 Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand ! Revêtu de magnificence,

02 tu as pour manteau la lumière ! Comme une tenture, tu déploies les cieux,

24 Quelle profusion dans tes oeuvres, Seigneur ! + Tout cela, ta sagesse l'a fait ; * la terre s'emplit de tes biens.

25 Voici l'immensité de la mer, son grouillement innombrable d'animaux grands et petits,

27 Tous, ils comptent sur toi pour recevoir leur nourriture au temps voulu.

28 Tu donnes : eux, ils ramassent ; tu ouvres la main : ils sont comblés.

29 Tu caches ton visage : ils s'épouvantent ; tu reprends leur souffle, ils expirent et retournent à leur poussière.

30 Tu envoies ton souffle : ils sont créés ; tu renouvelles la face de la terre.

33 Je veux chanter au Seigneur tant que je vis ; je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure.

34 Que mon poème lui soit agréable ; moi, je me réjouis dans le Seigneur.

QUELLE PROFUSION DANS TES OEUVRES, SEIGNEUR !

Il faudrait pouvoir lire ce psaume en entier ! Trente-six versets de louange pure, d’émerveillement devant les oeuvres de Dieu. J’ai dit des « versets », parce que c’est le mot habituel pour les psaumes, mais j’aurais dû dire trente-six « vers » car il s’agit en réalité d’un poème superbe.

 

On n’est pas surpris qu’il nous soit proposé pour la fête de la Pentecôte puisque Luc, dans le livre des Actes, nous raconte que le matin de la Pentecôte, les Apôtres, remplis de l’Esprit-Saint se sont mis à proclamer dans toutes les langues les merveilles de Dieu.

 

Vous me direz : pour s’émerveiller devant la Création, il n’y a pas besoin d’avoir la foi ! C’est vrai, et on trouve certainement dans toutes les civilisations des poèmes magnifiques sur les beautés de la nature. En particulier on a retrouvé en Egypte sur le tombeau d’un Pharaon un poème écrit par le célèbre Pharaon Akh-en-Aton (Aménophis IV) : il s’agit d’une hymne au Dieu-Soleil : Aménophis IV a vécu vers 1350 av. J.C. , à une époque où les Hébreux étaient probablement en Egypte ; ils ont peut-être connu ce poème.

 

Le psaume 103/104 évoque tous les éléments de la Création, avec le même émerveillement : « Moi, je me réjouis dans le SEIGNEUR » (verset 34) et le psalmiste ajoute (un verset que nous n’entendons pas ce dimanche) : « Je veux chanter au SEIGNEUR tant que je vis, je veux jouer pour mon Dieu tant que je dure. » (verset 33).

 

Pour autant le mal n’est pas ignoré : la fin du psaume l’évoque clairement et souhaite sa disparition : mais les hommes de l’Ancien Testament avaient compris que le mal n’est pas l’oeuvre de Dieu, puisque la Création tout entière est bonne. Et on sait qu’un jour Dieu fera disparaître tout mal de la terre : le roi victorieux des éléments vaincra finalement tout ce qui entrave le bonheur de l’homme.


Psaume du dimanche 16 mai 2021

PSAUME – 102 (103), 1-2. 11-12. 19-20ab

 

1 Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme,

bénis son nom très saint, tout mon être !

2 Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme,

n’oublie aucun de ses bienfaits !

11 Comme le ciel domine la terre,

fort est son amour pour qui le craint :

12 aussi loin qu’est l’Orient de l’Occident,

il met loin de nous nos péchés.

19 Le SEIGNEUR a son trône dans les cieux :

sa royauté s’étend sur l’univers.

20 Messagers du SEIGNEUR, bénissez-le,

invincibles porteurs de ses ordres !

Ce psaume est encadré au début et à la fin par une même phrase « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme » (…) . La première strophe dit : « Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, bénis son Nom très saint, tout mon être ! Bénis le SEIGNEUR, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits ! »

 

Nous savons bien que celui qui parle ici à la première personne du singulier est le peuple d’Israël tout entier : ce « JE » est collectif. Donc dans la première strophe, l’invitation à la prière s’adresse à Israël ; dernière strophe : « Messagers du SEIGNEUR, bénissez-le, invincibles porteurs de ses ordres, attentifs au son de sa parole ! Bénissez-le, armées du SEIGNEUR, serviteurs qui exécutez ces désirs ! Toutes les œuvres du SEIGNEUR, bénissez-le, sur toute l’étendue de son empire ! » (…) « Toutes les œuvres du SEIGNEUR », c’est la création tout entière, l’univers visible et invisible.(…)

 

La première strophe est une invitation à la louange des serviteurs de Dieu sur la terre ; la dernière strophe est une invitation à la louange des serviteurs de Dieu dans le ciel, puis, en définitive à la totalité de l’univers. Voilà de quoi nous habiller le cœur pour chanter ce psaume à notre tour !(…)

 

La strophe du milieu (dans notre lecture d’aujourd’hui) est aussi celle qui est au centre du psaume : « Comme le ciel domine la terre, fort est son amour pour qui le craint : aussi loin qu’est l’Orient de l’Occident, il met loin de nous nos péchés. »

 

Cette phrase est au centre du psaume comme elle est au centre de la foi d’Israël, de sa merveilleuse découverte du vrai visage de Dieu : un Dieu dont nous n’avons rien à craindre parce qu’il nous aime sans cesse et nous pardonne, parce que, sans cesse, il met loin de nous nos péchés ; la « crainte » a définitivement changé de signification ; elle est devenue simple obéissance confiante de l’enfant.

 

Désormais ce qui est au centre de l’action de grâce d’Israël, c’est le pardon sans cesse renouvelé de Dieu. La seule vraie conversion qui nous est demandée, c’est de croire que Dieu est amour. (…)

 

Marie Noëlle Thabut, L’intelligence des Ecritures. 


Psaume du dimanche 9 mai 2021

Psaume 97 (98), 1. 2-3ab. 3cd-4

 

1 Chantez au SEIGNEUR un chant nouveau,

car il a fait des merveilles ;

par son bras très saint, par sa main puissante,

il s’est assuré la victoire.

2 Le SEIGNEUR a fait connaître sa victoire

et révélé sa justice aux nations ;

3 il s’est rappelé sa fidélité, son amour,

en faveur de la maison d’Israël.

La terre tout entière a vu

la victoire de notre Dieu.

4 Acclamez le SEIGNEUR, terre entière.

Sonnez, chantez, jouez !


« La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu » : c’est le peuple d’Israël qui parle ici et qui dit « NOTRE Dieu », affichant ainsi la relation tout à fait privilégiée qui existe entre ce petit peuple et le Dieu de l’univers ; mais Israël a peu à peu compris que sa mission dans le monde est précisément de ne pas garder jalousement pour lui cette relation privilégiée mais d’annoncer l’amour de Dieu POUR TOUS les hommes, afin d’intégrer peu à peu l’humanité tout entière dans l’Alliance. Car la terre tout entière n’a pas seulement vocation à voir la victoire de notre Dieu, elle a vocation à en bénéficier.

 

Et quand le peuple d’Israël, au cours de la fête des Tentes à Jérusalem, acclame Dieu comme roi, ce peuple sait bien qu’il le fait déjà au nom de l’humanité tout entière ; en chantant cela, on anticipe en quelque sorte, on imagine déjà (parce qu’on sait qu’il viendra) le jour où Dieu sera vraiment le roi de toute la terre, c’est-à-dire reconnu par toute la terre. (…)

 

« La terre tout entière a vu la victoire de notre Dieu ». Mais quand on chante la victoire de Dieu, on chante également la victoire attendue pour la fin des temps, la victoire définitive de Dieu contre toutes les forces du mal. Et déjà on acclame Dieu comme jadis on acclamait le nouveau roi le jour de son sacre en poussant des cris de victoire au son des trompettes, des cornes et dans les applaudissements de la foule.(…)

 

Désormais les Chrétiens acclament Dieu avec encore plus de vigueur parce qu’ils ont vu de leurs yeux le roi du monde : depuis l’Incarnation du Fils, ils savent et ils affirment (envers et contre tous les événements apparemment contraires), que le Règne de Dieu, c’est-à-dire le Règne de l’amour est déjà commencé

 

Marie Noëlle Thabut, L’intelligence des Ecritures


Psaume du dimanche 2 mai 2021

Psaume 21 (22) , 26b-27.28-29.31-32

 

26 Devant ceux qui te craignent, je tiendrai mes promesses.

27 Les pauvres mangeront : ils seront rassasiés ;

ils loueront le SEIGNEUR, ceux qui le cherchent :

« A vous, toujours, la vie et la joie ! »

28 La terre entière se souviendra et reviendra vers le SEIGNEUR,

chaque famille de nations se prosternera devant lui :

29 « Oui, au SEIGNEUR la royauté,

le pouvoir sur les nations ! »

31 Et moi, je vis pour lui : ma descendance le servira ;

on annoncera le Seigneur aux générations à venir.

32 On proclamera sa justice au peuple qui va naître :

Voilà son oeuvre !


Voici le contexte de la composition de ce psaume : nous sommes au retour de l’Exil à Babylone : en 587 av.J.C., après la prise de Jérusalem par Nabuchodonosor, on a connu la ruine de la Ville Sainte, le saccage du Temple, les atrocités d’un siège sans merci, et l’exil loin du pays (…).

 

Dieu a entendu le cri des exilés. Il a répondu à leur plainte. « Tu m’as répondu ! Et je proclame ton nom devant mes frères, je te loue en pleine assemblée. Vous qui le craignez, louez le SEIGNEUR, glorifiez-le… Car il n’a pas rejeté, il n’a pas réprouvé le malheureux dans sa misère ; il ne s’est pas voilé la face devant lui, mais il entend sa plainte» (v. 23)

 

C’est là que commencent les versets que nous chantons aujourd’hui. Israël de retour au pays accomplit son voeu ; et comme tous ceux qui ont fait une véritable expérience de foi, les fils d’Israël veulent faire partager à tous leur action de grâce et leur émerveillement : « Ils loueront le SEIGNEUR, ceux qui le cherchent : A vous, toujours, la vie et la joie ! La terre entière se souviendra et reviendra vers le SEIGNEUR, chaque famille de nations se prosternera devant lui… On annoncera le Seigneur aux générations à venir. »

 

Le Christ a certainement chanté plusieurs fois ce psaume, au cours de sa vie terrestre, avant même sa Passion ; chaque fois, il partageait à la fois les souffrances, l’espérance et l’action de grâce de son peuple ; il savait, mieux que personne, que l’humanité tout entière attend encore la libération définitive du mal et de l’angoisse devant la mort. Le dernier jour, sur la croix, il a prié ce psaume : lui qui donnait librement sa vie pour la libération définitive des multitudes trouvait encore la force, au milieu de sa douleur, d’annoncer l’oeuvre de Dieu : « On annoncera le Seigneur aux générations à venir. On proclamera sa justice au peuple qui va naître : voilà son oeuvre ! »


Psaume du dimanche 25 avril 2021

Le 25 avril 2021

PSAUME – 117 (118), 1. 8-9. 21-23. 26. 28-29

 

1 Rendez grâce au SEIGNEUR : il est bon !

Eternel est son amour !

8 Mieux vaut s’appuyer sur le SEIGNEUR

que de compter sur les hommes ;

9 mieux vaut s’appuyer sur le SEIGNEUR

que de compter sur les puissants !

21 Je te rends grâce car tu m’as exaucé :

tu es pour moi le salut

22 La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs

est devenue la pierre d’angle :

23 c’est là l’oeuvre du SEIGNEUR,

la merveille devant nos yeux.

26 Béni soit au nom du SEIGNEUR celui qui vient !

De la maison du SEIGNEUR, nous vous bénissons !

28 Tu es mon Dieu, je te rends grâce,

mon Dieu, je t’exalte !

29 Rendez grâce au SEIGNEUR : il est bon !

Eternel est son amour !


Le premier et le dernier versets sont exactement identiques : « Rendez grâce au SEIGNEUR : Il est bon ! Eternel est son amour ! » Ces deux versets disent toute l’expérience d’Israël, la découverte qu’il a faite, grâce à la révélation par Dieu lui-même de son mystère ; un Dieu d’amour, un Dieu fidèle : il fallait bien la Révélation pour qu’on puisse oser penser une chose pareille !

 

Au cœur de la méditation de ce psaume, nous retrouvons cette phrase que nous connaissons bien : « La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle ; c’est là l'œuvre du SEIGNEUR, la merveille devant nos yeux. » Pour commencer, Jésus lui-même a cité cette phrase quelque temps avant sa Passion (Mt 21, 33-46, et Mc 12, 1-12, et Lc 20, 9-19) : ce qui veut dire qu’elle lui paraissait éclairer un aspect de son propre mystère. (…) Il dit : « N’avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs, c’est elle qui est devenue la pierre angulaire ; c’est là l'œuvre du SEIGNEUR : Quelle merveille à nos yeux. » C’est la citation littérale de notre psaume d’aujourd’hui. Mais Jésus continue : « Aussi je vous le déclare : le Royaume de Dieu vous sera enlevé, et il sera donné à un peuple qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle l’écrasera. » Cette pierre angulaire est donc à double tranchant, si l’on peut dire : précieuse pour les uns, qui peuvent s’y appuyer, et on parle alors d'œuvre merveilleuse de Dieu, elle est redoutable pour les autres. (…) On retrouve là, d’une certaine manière, un thème très habituel de la Bible : il y a deux chemins possibles dans la vie : celui qui nous mène à Dieu et le chemin opposé.

 

Nous entendons aussi un verset que nous chantons chaque dimanche « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (v 26). Ainsi, nous prions, comme Jésus, avec des chants de louanges que chantait déjà le peuple d'Israël.

 

Marie Noëlle Thabut, L’intelligence des Ecritures


Euthanasie

 Le 18 avril 2021

Une proposition de loi visant à « donner le droit à une fin de vie libre et choisie » a été débattue ce 8 avril à l’Assemblée Nationale. Que faut-il en penser ? Eléments de réponses du père Jean-Marie Onfray.

 

“EN CONSCIENCE : Une forte proportion de députés viennent de proposer une loi pour une « fin de vie libre et choisie », cinq ans après la loi Claeys-Léonetti. [...] Au nom de la liberté, certains voudraient permettre à ceux qui "en ont assez" une aide à disparaître dans la légalité. Devant l'apparente évidence de la proposition, il est indispensable d'inviter à la réflexion.

 

INDÉCENCE EN PÉRIODE DE COVID : Alors que dans le monde entier, tous les professionnels de santé se battent pour sauver des vies, [...] il est indécent de poser la question de l'aide à mourir. [...] La crise sanitaire nous a provoqués à mesurer le prix de chaque vie humaine et l'importance des liens humains qui aident à lui donner sens.

 

MOURIR DANS LA DIGNITÉ : Tout le monde souhaite mourir dans la dignité, ou plutôt que sa dignité d'être humain soit respectée jusqu'à la mort... et même après ! La dignité ne tient pas à la bonne santé ou à la qualité relationnelle. La dignité s'affirme devant toute vie humaine, même hors d'une référence religieuse. Dans la foi chrétienne, nous y lisons l'œuvre créatrice de Dieu [...]

 

LA CHANCE DES SOINS PALLIATIFS : Devant une médecine de plus en plus technique, l'émergence des soins palliatifs est une chance, trop peu exploitée. [...] Ils visent à soulager la douleur, à apaiser la souffrance physique, à sauvegarder la dignité de la personne malade et à soutenir son entourage. [...] ON MEURT MAL EN FRANCE ! : [...] Même en situation de pandémie, les soignants font tout pour être humainement présents aux personnes en fin de vie, dans les différentes institutions de santé. Mais dans nos rythmes et nos choix de vie, quelle place donnons-nous à la gratuité de la présence, à l'accompagnement des situations douloureuses ? [...] Le paradoxe est que le terme "euthanasie" veut dire étymologiquement "bonne mort" en confondant le "laisser mourir " et le "faire mourir". Entrer dans une logique de donner la mort pour soulager ne peut qu'interroger les consciences.”

 

Père Jean Marie Onfray, directeur adjoint du service national Famille et Société


Veillée pascale : Nous ne devons pas avoir peur des surprises de Dieu

Le 11 avril 2021

Le Pape François a célébré samedi soir, à la basilique Saint-Pierre, la liturgie de la Veillée pascale, marquant le passage du Christ de la mort vers la vie et le passage du monde de l’obscurité vers la lumière. Cinq évêques et 34 cardinaux ont concélébré avec le Pape. Les traditions liturgiques de cette Nuit de la Résurrection, symbolisant le passage de la nuit à la lumière, ont néanmoins été déployées, avec notamment l’Exsultet, les sept lectures de l’Ancien Testament, les Psaumes et cantiques, et la lettre de saint Paul aux Romains, convergeant vers l’Évangile de la Résurrection, lu à travers le récit de saint Marc. La foi dans le Christ Ressuscité est une mise en mouvement. 

 

Le Pape a délivré une homélie explorant le sens de l’expression «aller en Galilée», afin de démontrer que la foi dans le Christ Ressuscité ne doit pas se vivre de façon statique, mais dans une mise en mouvement. [...]«Jésus n’est pas un personnage dépassé. Il est vivant, ici et maintenant. Il marche avec toi chaque jour, dans la situation que tu vis, dans l’épreuve que tu traverses, dans les rêves que tu portes en toi. Il ouvre des chemins nouveaux où il te semble qu’il n’y en a pas, il te pousse à aller à contre-courant par rapport au regret et au “ déjà vu”. Même si tout te semble perdu, ouvres-toi avec étonnement à sa nouveauté : il te surprendra», a insisté le Pape. [...] «Sœur, Frère si en cette nuit tu portes dans le cœur une heure sombre, un jour qui n’a pas encore surgi, une lumière ensevelie, un rêve brisé, ouvre ton cœur avec étonnement à l’annonce de la Pâque: “N’aie pas peur, il est ressuscité! Il t’attend en Galilée”. Tes attentes ne resteront pas déçues, tes larmes seront séchées, tes peurs seront vaincues par l’espérance. Parce que le Seigneur te précède, il marche toujours devant toi. Et, avec lui, toujours, la vie recommence», a conclu le Saint-Père.

 

Source : https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2021-04/veillee-pascale-basilique-saint-pierre-pape-francois.html


Parcours Wahou

Le 4 Avril 2021

La pastorale familiale vous invite à un parcours Wahou en ligne sur la théologie du corps :

  • Quelle est ma raison d’être ? le sens de ma vie ?
  • Pourquoi Dieu m’a-t-il créé avec un corps ?
  • Ma sexualité, mes désirs ont-ils une signification ?
  • Donner sa vie, se donner… mais comment ? 
  • Se marier, cela a-t-il encore un sens aujourd’hui ?
  • Que dit l’Eglise sur le corps et la sexualité ?

 

Ce parcours est composé de 8 soirées d'enseignements, de réflexion et d'échanges, les mardis, de 20h30 à 22h30 :

  • 13 avril : soirée de lancement (de 20h30 à 21h30),
  • 20 avril,
  • 11, 18 et 25 mai,
  • 1, 8 et 15 juin.

Ce parcours s'adresse aux :

  • célibataires,
  • couples,
  • fiancés,
  • mariés,
  • prêtres ou consacrés.

 

Pour participer, il est nécessaire de s'inscrire avant le 13 avril et de se procurer le livre sur le parcours. Inscription obligatoire en ligne (5€ ; gratuit pour étudiant et demandeur d'emploi).

 

Références du livre : "Parcours Wahou ! Livre du participant" de Marie-Gabrielle Ménager et Esther Pivet, Artège, 2020 (15,90 €). Disponible à la librairie St-Etienne, à Tours.

 

Courriel : forumwahou37@outlook.fr


Equipes liturgiques

Le 28 mars 2021

Chaque dimanche, à la messe, certains aspects de la liturgie sont préparés par une équipe. Participer à une équipe liturgique, c’est l’occasion de se retrouver pour ensemble, lire et prier la Parole de Dieu, au service de la prière de tous. Vous pouvez participer à une équipe liturgique  pour un seul dimanche.

  • Préparation (dix à quinze jours avant la date choisie) :

L’équipe se réunit pour lire les textes du dimanche prévu, partager et prier. Un moment important, nécessaire: « goûter ensemble la Parole de Dieu».

Réflexion sur les éventuelles particularités : calendrier liturgique et vie de la paroisse.

Rédaction des intentions de prière universelle , à partir de ce qui ressort du partage, du temps liturgique, de la vie de la communauté paroissiale, du diocèse et de l’Église universelle, et des événements du monde. Fil rouge : on prie avec ou sans chants, pour des personnes, non pour des idées, des situations, ou des thèmes. Ces choix sont indispensables à l’animateur de chant qui travaille ensuite.

On peut proposer des chants, choisir si besoin de marquer un aspect particulier, mettre en œuvre une décoration florale particulière...

Les prêtres et diacre sont heureux d’avoir des échos des réflexions et partages des équipes liturgiques ; on peut leur transmettre un ou des points d’attention. 

L'équipe liturgique n’est pas isolée, mais est en lien avec l’animateur de chant et les célébrants, prêtre et diacre.

  • Envoi au célébrant et à l’animateur de chant de la prière universelle et des éventuelles propositions.
  • Le jour même de la célébration :

Arriver à l’avance…

Choisir 3 lecteurs (lectures et prière universelle).

Prévoir l’accueil des fidèles à l’entrée de l’église et distribuer les feuilles de chants.

L’équipe liturgique prévoit et prépare. Lors de la célébration, les différentes tâches peuvent être réparties et assurées par des personnes supplémentaires (lectures et accueil à l’entrée).

 

Contact : Françoise TAUTY : francoise.tauty@orange.fr


Semaine Sainte 2021

Pour fleurir le reposoir du jeudi saint à NDLR prévoyez d’apporter fleurs et branchages dès le mercredi 31 mars dans l’église derrière la porte principale

 

Mardi 30 mars : Messe Chrismale

  • à 12h15 à la Cathédrale (pas de messe à 8h30 en paroisse)

Jeudi 1er Avril : Jeudi Saint

  • 12h15 : Messe en Mémoire de la Cène du Seigneur à l'église Sainte-Anne
  • 12h15 : Messe en Mémoire de la Cène du Seigneur à l'église ND la Riche
  • 13h30-18h : Adoration au reposoir. Confessions possibles.

Vendredi 2 avril : Vendredi Saint

  • à 7h30 : laudes du vendredi saint à l’église NDLR
  • 10h30 : Chemin de Croix à l'église Notre Dame la Riche
  • 12h15 : Célébration de la Passion à l'église Notre Dame la Riche (fin vers 13h15/13h30)
  • 15h00 : Chemin de Croix à l'église Sainte Anne (+ confessions)

Samedi 3 avril à 10h30 : Ménage à l’église ND la Riche

 

Dimanche 4 avril : Dimanche de Pâques

  • à 6h30 : Vigile Pascale à l’église ND La Riche (baptême, confirmation et première communion de Marie et Daouïa)
  • Pas de messe à 8h30
  • 10h30 : Messe du jour de Pâques à l’église Ste-Anne (La Riche) avec accueil du cierge pascal et bénédiction de l’eau bénite.
  • 11h00 : Messe du jour de Pâques à l'église Notre Dame la Riche (sacrements de l’initiation chrétienne des écoliers et collégiens)

A propos de la vigile pascale :

Malheureusement le couvre-feu ne nous permet pas de célébrer la vigile pascale le samedi soir. Cet office est un office de nuit (il s’agit de faire entrer la lumière de la résurrection dans l’église obscure). Il ne peut donc pas être célébré le samedi après-midi.

Les évêques de France nous proposent de célébrer la vigile le dimanche matin avant le lever du jour. Cet horaire inhabituel est symboliquement riche : c’est au petit matin que les Saintes femmes découvrent le tombeau vide, le feu nouveau illuminera l’église obscure et le soleil levant est le symbole du Christ ressuscité.

 

Cette expérience de la vigile pascale au petit matin est exceptionnelle. Je vous encourage à y participer. Cela permettra aussi d’accueillir les pratiquants occasionnels aux messes du jour dans de meilleures conditions sanitaires.   Merci.    P. G. Morin

 


Voyage du Pape en Irak

Le 14 mars 2021

Le pape François s'est rendu en Irak du 5 au 8 mars afin de délivrer un message de paix et de fraternité à toute une région meurtrie par des décennies de guerre et de souffrance… C’est la première fois de l’histoire qu’un souverain pontife se rend dans ce pays.

 

« L’Irak restera toujours avec moi, dans mon cœur », a lancé le pape François à la fin de la messe en plein air, au stade Franso-Hariri d’Erbil, capitale du Kurdistan irakien. Sous haute sécurité, il concluait sa visite historique devant des milliers de fidèles. Arrivé vendredi en Irak et rentré lundi à Rome, le pape argentin, 84 ans, a multiplié les temps forts à Bagdad, à Ur, à Mossoul, et Qaraqosh dans la plaine de Ninive. « Nous avons assisté à un miracle historique ! », s’étonne encore Monseigneur Pascal Gollnisch, directeur de l’Œuvre d’Orient, tant cette visite était à hauts risques sécuritaires.

 

LE DIALOGUE INTERRELIGIEUX

Sur le plan du dialogue interreligieux, les représentants de la mosaïque religieuse irakienne (chrétiens, musulmans, Sanéens et Yézidis) se sont rassemblés à Nassiriya, dans la cité antique d’Ur, ville natale du patriarche Abraham (personnage commun aux trois religions monothéistes), dans le sud de l’Irak. [...]

 

PENSER L’AVENIR DE L’IRAK Au terme de ce voyage apostolique, des questions et des incertitudes demeurent. « Le Pape invite les Irakiens à regarder vers l’avenir, explique Mgr Gollnisch. Les problèmes économiques, sécuritaires et politiques ne seront pas réglés, mais nous espérons qu’ils avanceront dans ces domaines. [...]”

 

À LIRE :

le message du Pape lors de la rencontre interreligieuse à Ur. https://eglise.catholique.fr/vatican/voyages-apostoliques-pape-francois/v oyage-du-pape-en-irak/513913-la-rencontre-interreligieuse-a-ur/

 

Source : http://diocesedetours.catholique.fr/actualites/detail-de-lactualite/voyagedu-pape-en-irak/ 


Prière de la diaconie

Le 7 Mars 2021


Un livre pour le carême

Le 28 février 2021

Permettez-nous une petite question : avez-vous votre livre pour le carême ? En effet une tradition, au moins dans l’Ordre bénédictin, veut que chacun reçoive pour le carême un livre à lire de bout en bout.

 

En effet, saint Benoit écrit dans sa règle : « Pendant ces jours de carême, chacun recevra un livre de la bibliothèque qu’il lira à la suite et en entier » (RB 48, 15).

 

Pour poursuivre cette tradition, la bibliothèque diocésaine vous propose 3 livres :

  • Quarante jours pour choisir la vie” RADCLIFFE, Timothy « Choisis la Vie ! un imaginaire chrétien », les éd. du Cerf, 2020 Timothy Radcliffe, dominicain, a été maître général de l’Ordre des Prêcheurs. Avec son humour «so british» et une multitude de références culturelles (romans, cinéma, poésie…), il nous entraîne vers « un plus de vie ». Un livre plein de joie qui mérite d’être écouté et médité.
  • Quarante jours pour vivre la fraternité” Pape FRANCOIS, « Lettre encyclique Fratelli tutti », 2020 Dans cette troisième encyclique, le pape François nous invite à réfléchir afin de réagir à un nouveau rêve de fraternité et d’amitié sociale. Il nous propose un chemin concret pour vivre cette fraternité au-delà de la géographie et de l’espace.
  • Quarante jours pour un cœur à cœur avec le Seigneur” JORDY, Vincent « L’art de la prière », les éd. du Cerf, 2002 Dans cet ouvrage, notre archevêque, alors supérieur du séminaire de Strasbourg, nous guide dans cette aventure du cœur à cœur avec le Seigneur car, comme il le dit : « Même si la prière est un don, il y a un art de la prière qui s’apprend ». De précieux conseils pratiques accompagnent la présentation synthétique des différentes écoles de spiritualité chrétienne.

Source : http://diocesedetours.catholique.fr/actualites/detail-de-lactualite/un-livr e-pour-le-careme/


L'appel décisif des catéchumènes

Le 20 février 2021

Si vous êtes pratiquant, cette expression "d'appel décisif" ne doit pas vous être inconnue car, chaque année, dans chaque diocèse, au cours d'une célébration, l'évêque appelle les catéchumènes, c'est-à-dire les hommes et les femmes qui demandent le baptême.

 

Une cinquantaine de collégiens, lycéens et adultes sera appelée.

 

En 2021, en Indre-et-Loire, 21 collégiens et 28 adultes seront "Admis au nombre des élus..." Au cours de la liturgie de l'appel décisif, les accompagnateurs, les parrains et marraines présents, sont questionnés avant que les jeunes ne soient "admis au nombre des élus" comme le dit le rituel.

 

L'évêque pose trois questions:

  • ont-ils été fidèles à l'écoute de la Parole de Dieu ?
  • ont-ils commencé à vivre dans la présence de Dieu ?
  • ont-ils participé à la vie fraternelle et à la prière ?

 

Puis, il est demandé aux jeunes comme aux adultes s'ils veulent être initiés par les sacrements du Christ : baptême, confirmation, eucharistie. Suite à leur réponse, ils iront inscrire leur nom sur les registres de baptême, en signe de fidélité à leur engagement.

 

Un temps de conversion

 

Jeunes et adultes reçoivent une écharpe violette, signe de leur désir de conversion. Le temps du carême est pour eux un temps de purification et d'illumination qui les conduira à la réception des sacrements de l'initiation chrétienne dans la nuit de Pâques. Réjouissons-nous de l’arrivée de ces frères et sœurs dans la communauté du diocèse de Tours et dans l’Eglise catholique, et en particulier de Daouïa et Marie pour notre paroisse !

 

Source: https://diocesedetours.catholique.fr/actualites/detail-de-lactualite/lappel-decisif-des-catechumenes-3/


Comment vivre le carême concrètement ?

Le 14 février 2021

Durant le temps du Carême, pour nous préparer à la fête de Pâques, nous sommes invités à entrer dans le combat spirituel à la suite de Jésus. Comme Jésus au désert a résisté à Satan par trois fois, nous aussi nous pouvons être vainqueurs des trois tentations de l’oralité, du pouvoir et de nier nos limites humaines, en écoutant et méditant la Parole de Dieu de chaque jour, qui est très riche en ce temps liturgique du Carême.

La prière

Nous devons prendre le temps, dans une vie agitée, de nous recueillir. Prier à l’image de Jésus qui savait prendre du temps, échappant à la foule pour la mieux retrouver après son dialogue avec le Père.

Le jeûne

L’ascèse est une réalité qui nous fait peur. l’Église nous rappelle certains actes pénitentiels significatifs : manger moins chaque vendredi ; jeûner (au moins pour un repas) le mercredi des Cendres et le Vendredi Saint. Avec tous nos frères chrétiens, mais aussi avec tous ceux pour qui la vie quotidienne est une ascèse imposée, entrons dans ce jeûne du Carême comme dans le bain d’une nouvelle naissance.

Le partage

Le but du jeûne n’est pas seulement la privation, mais le partage, l’aumône : ce que nous avons économisé, nous sommes invités à le donner à ceux qui jeûnent tous les jours, car ils n’ont pas de quoi s’acheter à manger. Ils sont des millions dans le monde et des milliers en France !

La pénitence et la réconciliation

Ce temps du Carême ne sera véritablement conversion que si nous allons jusqu’à l’accueil du pardon du Seigneur dans le Sacrement de réconciliation. Ce sacrement reçu personnellement témoigne, que le Dieu de Jésus-Christ ouvre largement Son pardon à tout homme de bonne volonté, qu’il n’y a pas d’échec définitif et que Dieu est plus grand que notre cœur. Engageons-nous sur la longue route du Carême, résolument et avec foi! source:

 

https://eglise.catholique.fr/approfondir-sa-foi/la-celebration-de-la-foi/le s-grandes-fetes-chretiennes/careme-et-paques/careme/434546-commentvivre-le-careme-concretement/


LA JOURNÉE MONDIALE DU MALADE ET LE DIMANCHE DE LA SANTÉ

Le 7 février 2021

Depuis 1992, l’Église Universelle célèbre tous les 11 février, fête de Notre-Dame de Lourdes, la Journée Mondiale du malade. Son thème cette année est : « Tout le monde te cherche ».

 

La Journée mondiale du malade se décline dans les diocèses français en un Dimanche de la Santé, pour rappeler que l’accompagnement des personnes souffrantes et la préservation du don de santé sont des priorités évangéliques.

 

En France, cet événement se vit en paroisse à l’occasion du Dimanche de la Santé, généralement le dimanche le plus proche du 11 février. L’Eglise est présente sur le terrain de l’accompagnement, au sein des aumôneries hospitalières avec ses équipes de bénévoles qui œuvrent aux côtés d’associations laïques où tant de personnes de bonne volonté s’engagent aussi. Encourager tous ces volontaires, qui partout en France dans les plus petits villages et les plus grands hôpitaux, dans la discrétion et la simplicité, se rendent présentes au jour le jour à l’autre, malade, seul, isolé, est l’une des dimensions du Dimanche de la santé.

 

Les inviter à approfondir leur engagement, à poursuivre leur formation, à donner du sens à ce service et à cette mission aussi.

« Nous devons être témoins auprès des malades de cet Evangile qui peut les aider à se remettre debout. »

 

Les rencontres avec des partenaires de la santé concernés par le thème proposé chaque année sont de plus en plus nombreuses ; toutes les initiatives sont possibles qui peuvent sensibiliser les communautés chrétiennes au monde de la santé : rencontres avec des acteurs de santé, liturgie préparée avec des équipes de service évangélique des malades ou d’aumônerie, témoignages de soignants, de professionnels de santé, réflexions autour de thèmes, rencontre festive avec diverses associations ou mouvements œuvrant pour les malades etc…

 

Source: https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/sante/370986-quest-c e-que-le-dimanche-de-la-sante-et-la-journee-mondiale-des-malades/


Bioéthique

Le 31 janvier 2021

Le projet de loi relatif à la bioéthique sera débattu en seconde lecture au Sénat au début de l’année 2021. En l’examinant de près, on s’aperçoit qu’il reflète un « affrontement culturel entre la technique considérée comme un absolu et la responsabilité morale de l’homme.[ …] Il s’agit d’un domaine particulièrement délicat et décisif, où émerge avec une force dramatique la question fondamentale de savoir si l’homme s’est produit lui-même ou s’il dépend de Dieu».

 

Il est vrai que les techniques biomédicales s’immiscent là où s’origine la vie humaine dès l’émergence de la toute première cellule après la fécondation. « Cependant, tous les croyants, à quelque religion qu’ils appartiennent, ont toujours entendu la voix et la manifestation de Dieu dans le langage des créatures. L’oubli de la transcendance en chaque être humain rend périlleuse la bioéthique.

 

Que nous discernions le juste usage des techniques biomédicales, celui qui respecte nos liens fondamentaux de filiation nous reliant de génération en génération ! Que nous considérions les plus fragiles et les plus faibles comme des frères et sœurs ! Que nous retrouvions le magnifique sens et la grande valeur de la personne, femme et homme, et de sa vocation sociale !

 

Il est notre Créateur et Père ! Il nous donne la vie, la lumière, la foi !

 

Il bénit la recherche scientifique qui nous aide à vivre plus facilement en ce monde comme des frères et sœurs, solidaires et attentifs aux plus petits!

 

Qu’il nous engage à édifier ensemble une société où les techniques demeurent à leur humble et utile place de servantes, où les petits sont les premiers de cordée, où ainsi grandira la véritable fraternité.

 

Source : https://eglise.catholique.fr/sengager-dans-la-societe/eglise-et-bioethique/nos-yeux-souvrent-quatre-vendredis-de-jeune-de-priere-sortir-dune-bioethique-aveuglee/


Le dimanche de la parole

Le 24 janvier 2021

La seconde édition du "dimanche de la Parole" a lieu ce dimanche 24 janvier. Voulu par le pape François, le troisième dimanche du temps ordinaire de chaque année, rappelle à tous, pasteurs et fidèles, l'importance et la valeur de la sainte Écriture pour la vie chrétienne, ainsi que la relation entre la Parole de Dieu et la liturgie : « En tant que chrétiens, nous sommes un seul peuple qui marche dans l’histoire, fort de la présence du Seigneur parmi nous qui nous parle et nous nourrit.

 

Ce jour consacré à la Bible veut être non pas “une seule fois par an”, mais un événement pour toute l’année, parce que nous avons un besoin urgent de devenir familiers et intimes de la sainte Écriture et du Ressuscité, qui ne cesse de rompre la Parole et le Pain dans la communauté des croyants. C’est pourquoi nous avons besoin d’entrer constamment en confiance avec la sainte Écriture, sinon le cœur restera froid et les yeux resteront fermés, frappés comme par d’innombrables formes de cécité ».

 

Ce dimanche est donc une bonne occasion de relire certains documents ecclésiaux et surtout les Prænotanda de l’Ordo Lectionum Missæ, qui présente une synthèse des principes théologiques, célébratifs et pastoraux concernant la Parole de Dieu proclamée dans la messe, mais valable aussi dans toute célébration liturgique (sacrements, sacramentaux, liturgie des heures).

  1. 1. Au moyen des lectures bibliques
  2. 2. L'ordonnancement des lectures bibliques
  3. 3. Le chant du psaume
  4. 4. Dans l'homélie
  5. 5. Le silence
  6. 6. La Parole de Dieu dans l'assemblée
  7. 7. Prendre soin de l'ambon
  8. 8. Les livres
  9. 9. Les réunions de formation
  10. 10. Le lien entre la sainte Écriture et la liturgie des heures, la prière des Psaumes et Cantiques de l'Office

Cette Note entend contribuer à réveiller, à la lumière du Dimanche de la Parole de Dieu, la prise de conscience de l'importance de la sainte Écriture pour notre vie de croyants, à partir de sa résonance dans la liturgie qui nous place dans un dialogue vivant et permanent avec Dieu. De la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 17 décembre 2020. Cardinal Robert Sarah, Préfet de la congrégation.

 

Source : https://diocesedetours.catholique.fr/actualites/detail-de-lactualite


“Que nos yeux s’ouvrent” Jeûnons et prions pour sortir d’une bioéthique aveuglée

Le 17 janvier 2021

La Conférence des évêques de France (CEF) publie ce document préparé par son Groupe bioéthique afin d’aider chacun à vivre entre janvier et début février quatre vendredis (15, 22, 29 janvier et 5 février) de jeûne et de prière. Cette démarche spirituelle pourra se vivre chacun chez soi, seul ou en famille, ou, si les normes sanitaires le permettent, en communauté. Avec un cœur paisible mais sans relâche, les catholiques souhaitent aider notre société française à être une société de l’amour et de l’espérance dans la vérité et le respect de la dignité humaine, sans quoi la fraternité prônée dans notre devise républicaine ne serait qu’illusion.

 

“Le projet de loi relatif à la bioéthique sera débattu en seconde lecture au Sénat début 2021. On s'aperçoit qu’il reflète un “affrontement culturel entre la technique considérée comme un absolu et la responsabilité morale de l’homme.” [...] Le pape François nous interpelle : “Lorsque tu arrives au stade où tu peux regarder le visage de chaque homme et y voir ce que la religion appelle “l’image de Dieu”, tu commences à l’aimer en dépit de tout”. Cela engage “notre façon d’être en relation avec les autres” : elle “est une fraternité mystique, contemplative, qui sait regarder la grandeur sacrée du prochain”. Ce regard est comme obstrué par l’individualisme qui imprègne nos mentalités et qui nous rend myopes sur la grande beauté de l’être humain. Cet individualisme suscite des comportements contraires à la fraternité à laquelle nous aspirons : agir tous ensemble en respectant l’égale dignité de chacun, du plus petit au plus grand. Il conduit au repli sur soi qui blesse notre engagement pour la solidarité ; nous savons pourtant qu’elle est indispensable afin que les plus fragilisés aient toute leur place parmi nous. La solidarité découle de notre capacité à regarder le plus fragile comme un frère, comme une sœur. [...]

 

La science suscite des techniques qui nous rendent de précieux services mais nous sommes tentés par leur prodigieux pouvoir qui fascine. cette fascination nous aveugle sur la responsabilité morale qui, à l’heure de l’écologie, nous oblige à mettre en œuvre une “écologie humaine”.”

 

Source : https://eglise.catholique.fr/espace-presse/communiques-de-presse /512041-eveques-invitent-a-quatre-vendredis-de-jeune-de-priere/

Trame de prière pour chaque vendredi disponible à ndlrscome@gmail.com


Le pape a décrété une année dédiée à saint Joseph du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021

Le 10 janvier 2021

 

Lettre apostolique Patris Corde du Saint-Père François donnée le 8 décembre 2020 à l’occasion du 150ème anniversaire de la déclaration de Saint Joseph comme patron de l’Église universelle.

 

La pandémie de Covid-19, écrit le Pape, nous fait comprendre l’importance des personnes ordinaires, celles qui, éloignées des projecteurs, font preuve de patience, insufflent l’espérance et veillent à créer une vraie co-responsabilité. À l’image de saint Joseph, « l’homme qui passe inaperçu, l’homme de la présence quotidienne, discrète et cachée », et qui, pourtant, « joue un rôle inégalé dans l’histoire du salut ». [...]

 

Joseph est « père dans l’accueil », parce qu’il reçoit Marie « sans conditions préalables », un geste important encore aujourd’hui, « en ce monde où la violence psychologique, verbale et physique envers la femme est patente ». [...] Ce que Dieu dit à notre saint, il semble le répéter à nous aussi : « N’ayez pas peur ! », parce que « la foi donne un sens à tout événement, heureux ou triste », et nous fait prendre conscience que « Dieu peut faire germer des fleurs dans les rochers ». [...] Patris corde met en exergue « le courage créatif » de saint Joseph, celui que l’on rencontre dans les difficultés et qui tire de nous des ressources que nous ne pensions même pas avoir. [...] La personne qui travaille, « collabore avec Dieu lui-même et devient un peu créatrice du monde qui nous entoure ». [...] Au regard de l’aggravation de la pandémie de Covid-19, François appelle à « revoir nos priorités » afin que nous puissions nous engager à dire : « aucun jeune, aucune personne, aucune famille sans travail ! » [...] La Lettre apostolique Patris corde s’accompagne d’un décret de la Pénitencerie apostolique annonçant « l’Année spéciale de saint Joseph » décrétée par le Pape et la concession relative du « don d’indulgences spéciales ». Il donne aussi des indications spécifiques pour les journées traditionnellement consacrées à la mémoire de l'Époux de Marie, comme le 19 mars et le 1er mai, ainsi que pour les malades et les personnes âgées, « dans le contexte actuel de l'urgence sanitaire ».

 

Article de Vatican News


Extrait du message du Pape François pour la Paix

Le 3 janvier 2021

On obtient autant qu’on espère (St Jean de la Croix)

 

Le chemin de la réconciliation exige patience et confiance. On n’obtient pas la paix si on ne l’espère pas.

 

Il s’agit avant tout de croire en la possibilité de la paix, de croire que l’autre a le même besoin de paix que nous. En cela, l’amour de Dieu pour chacun d’entre nous peut nous inspirer, un amour libérateur, sans limite, gratuit, inlassable.

 

La peur est souvent source de conflit. Il est donc important d’aller au-delà de nos craintes humaines, en nous reconnaissant comme des enfants dans le besoin devant celui qui nous aime et qui nous attend, comme le Père du fils prodigue (cf. Lc 15, 11-24). La culture de la rencontre entre frères et sœurs rompt avec la culture de la menace. Elle fait de toute rencontre une possibilité et un don de l’amour généreux de Dieu. Elle nous pousse à dépasser les limites de nos horizons restreints afin de toujours viser à vivre la fraternité universelle comme enfants de l’unique Père céleste.

 

Pour les disciples du Christ, ce chemin est aussi soutenu par le sacrement de la Réconciliation, donné par le Seigneur pour la rémission des péchés des baptisés. Ce sacrement de l’Eglise, qui renouvelle les personnes et les communautés, invite à avoir le regard tourné vers Jésus qui a réconcilié « tous les êtres pour lui, aussi bien sur la terre que dans les cieux, en faisant la paix par le sang de sa croix » (Col 1, 20); et il demande d’abandonner toute violence en pensées, en paroles et en actions, aussi bien envers le prochain qu’envers la création.

 

Source : https://fr.zenit.org/2019/12/12/message-du-pape-francois-pour-la-paix-dans-le-monde/